un coquin de notaire avant que nous n’eussions M. Blanchart. Vous avez bien fait de régler sur-le-champ.
— Françoise a payé ce que je devais.
— Qui ? Françoise ? s’écria la baronne absolument stupéfaite.
Allons, pensa-t-elle, c’est un remords.
— Elle n’a fait que son devoir, reprit-elle, elle a pratiqué les principes que je lui ai donnés.
Mais elle regardait le pauvre Joachim avec un air de pitié bien marqué.
— Vous comprenez, dit-il, que je n’ai qu’un désir, lui restituer le plus tôt possible.
— Oh ! vous avez toute la vie. Seulement ne vous mettez pas dans sa dépendance. Vous pourriez vous y croire obligé.
— Vous me protégerez, dit-il en souriant.
— Soyez tranquille ! Et menez-la encore plus serré que jamais. Vous ne l’avez peut-être pas assez tenue.
Il ne fit pas attention à ce mot.
Il lui parla du prêt promis par Popeland.
— Soyez prudent. Ne vous obérez pas. Quarante mille francs, ce n’est pas écrasant, en effet. Si nous pouvons vous envoyer dans un pays où la vie ne soit pas trop chère, votre traitement suffira. Vous pourrez mettre de côté les revenus de Françoise. Au bout de quelques années ce sera un capital. M. Blanchart vous sera très utile. Il s’entend bien à faire valoir l’argent. Votre beau-frère devrait faire quelque chose pour vous aussi.