à peu près équitable. Après tout, elle perd tout, elle, et lui a ses cinq cent mille francs.
— Mais, monsieur Blanchart, comme vous êtes animé contre mon gendre !
— C’est que je n’ai pas lieu d’être content de lui.
— Oh ! vous ne le connaissez pas.
— Soit, madame. Il y a un monsieur Popeland qui n’a pas lieu de s’en féliciter et qui m’a…
— Enfin, monsieur Blanchart, je pensais, pour tout concilier, à prêter ou même donner cent mille francs à mon gendre. C’est peu de chose sur la part de ma fille, mais assez pour qu’elle sente mes intentions.
— C’est de l’argent perdu. M. du Quesnoy s’en servira mal. Ceci, vous ne le nierez pas. Les faits sont là. Réservez-les lui par testament, mais ne les lui donnez pas. Ce serait dévoré. J’ai pu en juger, moi qui ai examiné toutes ses affaires.
— Oui, cela est bien possible. Alors je vais ajouter un codicille à mon testament. J’y inscrirai deux cent mille francs pour mon gendre.
— Le plus beau cadeau que vous puissiez lui faire, c’est de lui donner cinq cent mille francs pour qu’il les rende à sa femme. Ensuite, vous serez toujours obligée de laisser à Mme du Quesnoy le quart de ce qui vous restera. Vous la frustrerez de trois cent mille francs, voilà tout ce que vous pouvez.
— Frustrer !
— Mais oui ! Elle n’a pas commis de crime personnel contre vous.
— Elle m’a déshonorée ! Je suivrai du reste votre