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LES COMBATS


DE


FRANÇOISE DU QUESNOY




I

AMIS ET ENNEMIS


Le marquis de Bejar, Espagnol immensément riche, donna un matin un déjeuner, après lequel on joua. À cinq heures de l’après-midi, un de ceux qui étaient là, M. du Quesnoy, avait perdu quatre-vingt mille francs. Rarement on vit un plus beau joueur. Il ne sourcilla pas. Quelques amateurs de mouvements passionnés, qui surveillaient curieusement son visage, y saisirent au passage à peine de légères et rapides contractions.

Néanmoins cette perte au jeu, si galamment supportée, fut pour M. du Quesnoy le point de départ de divers événements qui influèrent gravement sur sa vie.

Le même jour, M. du Quesnoy alla passer la soirée