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Page:Duru et Chivot, Madame Favart.djvu/56

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PONTSABLÉ, à la foule.
––––––Maintenant, vous m’avez bien vu,
––––––Je vous ai montré ma personne,
––––––De vos cris je suis rebattu.
––––––Eloignez-vous, je vous l’ordonne.
LES OFFICIERS, faisant reculer la foule.
––––––Eloignez-vous, on vous l’ordonne !
LA FOULE, se retirant.
––––––––––Honneur, honneur
––––––––––A monseigneur
––––––––––Le gouverneur !

Tout le monde se retire. Les officiers de la suite de Pontsablé restent au fond, dans le parc, en vue du public.


Scène IV

HECTOR, PONTSABLÉ.
PONTSABLÉ, à Hector.

Enfin ! nous pouvons causer… Ce n’est pas moi que vous attendiez, avouez-le…

HECTOR, troublé.

En effet… j’étais loin de supposer que vous me feriez l’honneur…

PONTSABLÉ.

Une affaire importante qui m’appelle à Douai…

HECTOR, inquiet.

Ah ! une affaire ?…

PONTSABLÉ.

Oui… vous comprenez que je n’ai pas voulu descendre chez un autre que chez vous !…

HECTOR.

Vous êtes vraiment trop bon… trop bon…