Page:Duru et Chivot, Madame Favart.djvu/57

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PONTSABLÉ.

Ainsi, vous voilà tout à fait installé ?

HECTOR.

Tout à fait… et je remercie monsieur le marquis de laa faveur qu’il m’a faite en me nommant.

PONTSABLÉ.

Ne parlons pas de ça… Votre mérite… vos talent : vos hautes capacités vous désignaient à mon choix…

HECTOR.

Je suis confus…

PONTSABLÉ.

Avec moi, jamais de passe-droit… je ne me laisse pas influencer… (Changeant de ton.) Et votre femme, comment va-t-elle ?

HECTOR.

Ma femme ?… (A part.) Nous y voilà !… (Haut.) Elle bien, monseigneur, elle va très-bien…

PONTSABLÉ.

J’en suis ravi… et j’ai hâte de lui présenter mes hommages…

HECTOR, balbutiant.

Oui… vous voulez lui présenter ?…

PONTSABLÉ.

Mes hommages… naturellement…

HECTOR.

Naturellement… mais c’est que c’est impossible.

PONTSABLÉ.

Comment ! impossible ?…

HECTOR.

Elle est sortie…

PONTSABLÉ.

Je l’attendrai…