Page:Duru et Chivot, Madame Favart.djvu/81

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PONTSABLÉ.

C’est indigne !

MADAME FAVART.

Oh ! que je souffre !… Je ne pourrai paraître à cette fête… mon pauvre cœur brisé… J’étouffe !… (Elle chancelle.) Ah ! ah !

PONTSABLÉ, la recevant dans ses bras et la faisant asseoir sur le canapé.

Elle se trouve mal !…

FAVART, descendant.

Ah ! mon Dieu !… (Bas à sa femme, pendant que Pontsablé est remonté.) Qu’as-tu donc ?

MADAME FAVART, vivement et bas à Favart.

Tais-toi… c’est pour rire… (Renversant sa tête et criant.) J’étouffe !… ah ! ah !

FAVART, à part.

Bien joué l’évanouissement…

PONTSABLÉ, criant.

Des sels !… du vinaigre !


Scène XII

Les Mêmes, HECTOR, puis SUZANNE.
HECTOR, entrant.

Qu’y a-t-il ?

PONTSABLÉ, frappant sur un timbre.

Du vinaigre… des sels… il n’y a donc pas une femme de chambre…

SUZANNE, en soubrette, entrant.

On m’appelle ?