Page:Duru et Chivot, Madame Favart.djvu/82

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HECTOR, à part.

Suzanne !

SUZANNE, bas en passant devant lui.

Je vous avais bien dit que je trouverais un moyen de rester…

PONTSABLÉ, à Suzanne.

Secourez votre maîtresse…

MADAME FAVART, d’une voix languissante.

Merci… merci… je vais mieux… (Se levant.) Permettez-moi seulement de me retirer dans ma chambre…

HECTOR, s’avancent.

Je vais vous conduire…

MADAME FAVART, d’un ton sec.

C’est inutile… (A Favart.) Votre bras, Benoît…

FAVART, lui présentant le poing, sur lequel elle s’appuie.

Voilà, madame…

PONTSABLÉ, enchanté.

Elle est furieuse… très-bien !…

MADAME FAVART, se retirant et lançant une œillade à Pontsablé.

Au revoir… cher marquis…

Elle lui tend la main.

PONTSABLÉ, ravi, à part.

Quel regard ! elle est idéale ! mais quel regard !… (Bas en lui baisant la main.) Puis-je donc espérer ?

MADAME FAVART, bas.

Oui…

PONTSABLÉ, avec joie.

Ah !

MADAME FAVART.

Quand vous tiendrez madame Favart !

Elle sort avec Favart qui la soutient.