Page:Duru et Chivot - La Fille du tambour-major.djvu/69

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UN DOMESTIQUE, entrant avec un plateau chargé de rafraîchissements. — Aux soldats.

Les invités de monseigneur vont venir dans ce salon, vous ne pouvez pas rester ici.

ROBERT.

C’est bien… nous allons nous retirer… venez, major !

Il sort par le fond à droite.

MONTHABOR.

Oui, oui.

Il prend un sorbet sur le plateau. Griolet l’imite, ils boivent.

LE DOMESTIQUE, stupéfait.

Eh bien !… voyons, venez, je vais vous conduire à vos chambres.

Il remonte.

MONTHABOR.

On y va… (Remontant à son tour et regardant au fond à gauche.) Ah ! nom d’une pipe !… en voilà des habits brodés, et des femmes d’un décolleté…

GRIOLET, regardant.

Décolletées !… voyons…

CLAUDINE.

Décolletées !… Ici Griolet… suivez-moi…

Elle sort par le fond à droite.

GRIOLET, la suivant.

Voilà ! voilà !

Il disparaît.

MONTHABOR, jetant un dernier regard à gauche.

Ces Italiennes vous ont un galbe… Eh bien, voyons, Monthabor, veux-tu bien t’en aller !

Il sort par le fond à droite au moment où les invités entrent en valsant.