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STELLA.
Tantôt jaunes… tantôt bleues…
MONTHABOR.
Tantôt vertes… un teinturier !… (Avec force.) Ah ! j’en étais bien sûr !
STELLA.
Qu’avez-vous ?
MONTHABOR.
Ce que j’ai… Oh ! je ne suis pas fou… Écoute… ta mère a divorcé… j’étais le numéro un… l’autre, le vieux singe d’ici, c’est du faux… le vrai, le v’là !
STELLA.
Que voulez-vous dire ?
MONTHABOR.
Ce que je veux dire… (Lui prenant les mains.) Regarde-moi… regarde-moi bien dans le blanc des jeux.
STELLA, le regardent et comprenant.
Oui !…
MONTHABOR.
Le teinturier, le Polichinelle, le tambour-major, tout ça ne fait qu’un… et cet un-là, c’est moi…
STELLA.
Vous… mon Dieu !… mon Dieu !
Elle chancelle et tombe évanouie dans les bras de Monthabor.
MONTHABOR, éperdu.
Eh bien !… qu’est-ce que j’ai fait là… j’ai bien travaillé… Mon enfant, mon enfant… voyons… reviens à toi.
STELLA, rouvre les yeux, regarde longuement Monthabor, lui prend la tête entre les mains et l’embrasse.
Mon père !