Page:Duru et Chivot - La Fille du tambour-major.djvu/96

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
LE DUC.
Quoi ! c’est son père !
Triste mystère,
Qui tout à coup vient m’atterrer !
À ma colère,
Rien sur la terre,
Non, rien ne peut se comparer !
MONTHABOR.
C’est moi son père !
Plus de mystère !
Tout haut je viens le déclarer,
Et je l’espère
Rien sur la terre,
Ne pourra plus nous séparer !
ROBERT.
Quoi ! c’est son père !
Plus de mystère !
Stella vient de le déclarer.
Ah ! je l’espère,
Rien sur la terre,
Ne pourra plus nous séparer !
LA DUCHESSE.
De ce mystère,
Voile éphémère,
Quand tu viens de te déchirer.
Je désespère
Et vois sur terre
Contre moi tout se conjurer !
GRIOLET.
Quoi ! c’est son père !
Drôle d’affaire !
Pouvait-on se le figurer !
Rien, je l’espère,
Sur cette terre
Ne pourra plus les séparer !
CLAUDINE.
Quoi ! c’est son père !
Mauvaise affaire !
Car ils vont pouvoir s’adorer !
Je désespère