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Page:Duval-Thibault - Les deux testaments, 1888.djvu/134

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LES DEUX TESTAMENTS

fier et je veux avoir avec lui une conversation à ce sujet.

Je connais bien le caractère humain et je me flatte de pouvoir découvrir ses véritables sentiments en conversant ainsi avec lui.

Tu peux avoir confiance en moi ; si ce jeune homme est réellement bon et franc comme ta mère et toi semblez le croire, je saurai bien lui rendre justice.

N’est-ce pas, ma chérie, que tu as confiance en ton père qui t’aime tant ?

— Oh ! oui, papa, répondit la jeune fille en pleurant.

— Eh bien, sèche tes larmes, alors, et songes que ce que je veux faire est pour ton bien.