Page:Duval - Roi des aventuriers, 1916.djvu/30

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valier d’Arsac, brandissant d’une main un revolver, de l’autre leur bowie-knife. Ils tirèrent dans la direction de l’étranger ; mais ce diable d’homme changeait de tactique et de position avec une rapidité déconcertante.

Comme ils tiraient dans sa direction, d’Arsac avait bondi à l’écart et il déchargeait son revolver à bout portant dans le visage d’un adversaire.

— À nous trois ! cria-t-il ne voyant plus que deux hommes valides à combattre.

— En avant ! cria Harry.

Et, profitant du moment où son compagnon s’avançait vers le chevalier d’Arsac, il recula précipitamment vers la porte qu’il ouvrit rapidement et referma derrière lui. Sentant la partie perdue, il prenait prudemment la fuite.

Son compagnon pendant ce temps avait bondi vers le chevalier : celui-ci avait brandi son large couteau de chasse. Le bandit poussa un cri d’atroce souffrance ; l’arme de l’étranger l’avait éventré. Il tomba dans une mare de sang.

— Mordions ! gémit le chevalier, le dernier m’a faussé compagnie au moment où je me proposais de le recevoir avec tous les honneurs dus à son rang. Ah ! le vilain !

Il courut à la porte et l’ouvrit juste au moment où un cavalier partait au galop et disparaissait dans les ténèbres.

— Ah ! Sandious ! voilà mon homme, dit-il. S’il n’est pas très fort dans l’art de l’attaque, il semble l’être éminemment dans celui de