où se trouvait la maison de Pierrot. Comme elle ne l’entendait pas marcher, elle se retourna et lui parla de nouveau avec douceur :
« Viens avec moi », reprit-elle.
Mais Pierrot hésita encore. Il était reconnaissant à la femme, et sa première impulsion fut de lui obéir, mais, d’où il était, il pouvait voir la longue route qui se déroulait vers l’Est et il savait qu’au loin dans quelqu’endroit, là-bas, étaient le « home » et les figures de ceux qu’il aimait. Le besoin d’avancer s’éveilla à nouveau en lui, et en faisant entendre un petit aboiement d’adieu, il tourna et s’enfuit rapidement sur ses trois pattes. Et le regardant partir, pendant un moment la femme se tint debout, scène pathétique dans l’âpre vent matinal. Alors, elle passa le dos de la main sur ses yeux et s’en retourna lentement parmi les arbres.
Ce n’était pas un voyage de trois jours que Pierrot avait entrepris cette fois, car quoique