Page:Dyer - Pierrot chien de Belgique, trad Mathot, 1916.djvu/127

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

chien de belgique
111

d’obus. Des lèvres de ses voisins pris de panique, elle entendit d’autres choses qui la faisaient frémir et serrer petite Lisa tout contre elle.

De nouveau, les Allemands vinrent quelques semaines plus tard et recherchèrent dans la maison et les autres petits bâtiments tout ce qui pouvait leur être utile. Ils ne découvrirent point le petit trésor de mère Marie et un des soldats qui paraissait être un officier, se montra très furieux et parla très haut, malgré qu’on ne pouvait le comprendre. Quand il sortit et alla à la grange, il brisa la porte avec son pied, quoiqu’Henri lui aurait indiqué comment l’ouvrir.

Un des soldats, cependant, ne se montra pas aussi brutal ; il se tenait à part, paraissant monter la garde à la porte, et quand l’officier jurait, il ne semblait pas l’approuver quoique ne disant rien. C’était un jeune Bavarois à la figure ronde et bien