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PIERROT

mobile et leur apporta une grande boîte. Il les exhorta à avoir beaucoup de courage et dit qu’il se pourrait qu’il apportât davantage plus tard. C’était un homme vif, affairé, mais ne manquant pas de bienveillance. Il s’en alla précipitamment.

La famille se réunit autour de la boîte comme Grand-Père l’ouvrait et, avec beaucoup d’intérêt, tous regardèrent en retirer de la farine, du thé, du sucre et des vêtements. Sur ce, mère Marie tomba à genoux à côté de sa couchette en enfouissant sa tête dans ses bras, et ils attendirent tous, tête baissée, pendant qu’elle adressait ses actions de grâces au Ciel.

Puis ils commencèrent à examiner les vêtements : il y avait un paletot de fourrure gris pour mère Marie, un peu dénudé au col et aux poignets, mais très chaud. Il y avait des souliers, des bas et des habillements de dessous, une jaquette rouge