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pierrot

passer, et vers six heures ils étaient prêts pour les affaires.

Mère Marie apporta à boire à Luppe et à Pierrot et leur donna à chacun un morceau de biscuit de chien ; puis après un petit repos ils commencèrent leur tournée.

Plusieurs des clients de mère Marie résidaient au quartier Louise où habitent beaucoup d’Anglais et elle paraissait y être très bien accueillie.

Quand le soleil darda plus fort, Pierrot trouva très agréable de se sentir à l’ombre des grands marronniers de l’Avenue Louise, pendant que mère Marie portait ses cruches luisantes dans les maisons.

Des voitures et des automobiles roulaient sans discontinuer et des gens en gaieté passaient sur les trottoirs, formant un cortège fascinant pour le divertissement de Pierrot. Quand il devenait remuant et cherchait à avancer sans mère Marie, Luppe qui ne perdait