pas une occasion de se coucher et de se reposer, le retenait fermement. En somme Pierrot se conduisit très bien pour son premier voyage.
Et alors, il y avait aussi beaucoup, beaucoup d’autres chiens à regarder. Il n’était jamais venu à l’idée de Pierrot qu’il y eût autant de chiens sur la terre et il fut surpris de ne pas les voir plus turbulents.
Luppe, apparemment, ne faisait aucune attention à eux.
Plus remarquables étaient les grandes charrettes des marchands de volailles de Malines, et autres endroits éloignés, qui se réunissaient au marché couvert de la Rue Duquesnoy. À plusieurs de ces charrettes étaient attelés cinq grands chiens : un entre les brancards, et deux de chaque côté, parfois un sixième était sous la charrette avec ses traits accrochés à l’essieu. Ces marchands de volaille voyageaient la nuit (Malines étant situé à vingt-quatre kilomètres de Bruxelles), afin d’être de bonne heure au