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D’UNE COCODETTE


sans compter celui dont l’avait affublé Gobert, à doter et à marier.

Il se devait à eux bien plus qu’à moi, puisque j’avais déjà reçu ma dot. Comment aurais-je osé, au surplus, avouer à mon père, et surtout à ma mère, l’affreuse situation dans laquelle nous nous trouvions ? Mon mari, aux abois, avait commencé à vendre quelques-uns de ses plus beaux tableaux. Dans l’espoir de se procurer un peu d’argent comptant, de temps à autre, il faisait une petite opération à la Bourse, ou jouait à son club.

Et c’est ainsi que nous vivions après six mois de mariage.


Vignette et dessin de fin de paragraphe
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