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LIVRE XIX

L’ENCHANTEUR DÉSENCHANTÉ


I

Vous qui découvrez subitement dans votre cœur une peine que vous prétendez cacher encore (quel homme n’a un secret de ce genre ?), vous qui sentez une épine naître sous votre guirlande, c’est à vous que cette dernière partie est dédiée.

Venez, imitez-moi ; suivez aveuglément Merlin. Surtout ne le discutez pas, ne le critiquez pas ; mais soumettez-lui ce qui peut vous rester de jugement et de raison. C’est le vrai moyen de profiter à son école. Quand la tristesse s’appesantit sur moi, je m’attache à