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MERLIN L’ENCHANTEUR.

Ceux qui vivent dans les cabanes de bambous,

Ceux qui ne connaissent pas encore le feu,

Ceux qui se ceignent du parang et qui se revêtent du sarong,

Ceux qui mangent la chair et le cœur de l’homme,

Montèrent sur les sommets des rochers, et ils pensaient en eux-mêmes : « Est-ce le grand Esprit qui passe ? »

Et il n’y eut pas alors une île, un golfe, un désert, une fente de la terre, d’où ne sortît cette voix : « Triomphe ! ô triomphe ! l’enfer est vaincu ! »

FIN