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Page:Earl Derr Biggers - Le Perroquet chinois, paru dans Ric et Rac, 1931-1932.djvu/79

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père et je lui demanderai d’envoyer le collier tout de suite. Si vous me le permettez, je demeurerai votre hôte jusqu’à ce qu’il vous soit remis en mains propres.

De nouveau Madden secoua la tête.

— Encore attendre… attendre… cela ne me plaît nullement. Je voulais partir demain matin pour Pasadena et y mettre le collier en sûreté dans un coffre-fort, avant de prendre le train pour New-York.

— Ah ! fit Eden. Vous n’aviez donc pas l’intention de donner une interview à Holley ?

Les yeux de Madden s’étrécirent.

— Et après ? Cet homme ne m’intéresse nullement.

Il se leva brusquement.

— Ma foi, si vous n’avez pas les perles, qu’y faire ? Vous pouvez, bien entendu, demeurer ici, mais dès demain matin vous téléphonerez à votre père… et de bonne heure. Je vous avertis que je ne souffrirai aucun nouveau retard.

— Compris. À présent, monsieur Madden, si vous le permettez, je me retirerai. Ma journée a été bien remplie…

Madden alla vers la porte et appela le domestique. Charlie Chan entra.

— Ah Kim ! dit Madden, la chambre de ce monsieur se trouve là-bas, au bout de l’aile gauche. Prenez sa valise.

— Bien, Mossié, répondit le nouveau baptisé Ah Kim.

Il prit le sac de Bob Eden.

— Bonne nuit ! fit Madden. S’il vous manque quelque chose, adressez-vous à ce garçon. Il est ici depuis peu, mais il con-