Page:Edgeworth - Belinde T1 T2.djvu/128

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

la nuit je montrai plus de vivacité et plus de folie que jamais ; je voulais qu’il rapportât à son odieuse société que rien de ce qu’il m’avait dit n’avait pu altérer ma gaieté, et que j’étais loin de regretter Henriette. — Quel affreux contraste que celui de l’état réel avec l’état apparent de mon cœur !

En finissant ces mots, lady Delacour se leva subitement, et fredonna un air nouveau, ensuite elle prit le chemin de son boudoir en disant d’un air léger :

Adieu, ma chère Bélinde ! Je vous laisse penser à des idées moins noires. Pensez aux derniers aveux de lady Delacour, ou, ce qui vaut mieux, à la première profession de foi de… Clarence Hervey !