Page:Edgeworth - Belinde T1 T2.djvu/136

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Miss Portman, je dois vous prier de faire le bonheur de M. Clarence Hervey. — Il est passionné pour la musique, — pour mon malheur ; car, dès qu’il voit ma harpe, il me fait les reproches les plus piquans sur ce que je l’ai abandonnée. — Il vient de me promettre que d’ici à un mois il ne m’ennuierait plus de ses lamentations, si vous aviez la bonté de nous jouer un petit air. — Je vous jure, Clarence que Bélinde pince à merveille de la harpe ; — elle va vous charmer. —

Mylady devrait ne pas me prodiguer des éloges dont M. Clarence Hervey sait que je n’ai pas besoin. — Vous savez bien, mylady, que miss Portman et ses perfections sont connues ; ignorez-vous qu’elles ont été annoncées comme on annonce de belles mousselines ?

Le ton dont ces paroles furent prononcées fit une grande impression sur