Page:Edgeworth - Belinde T1 T2.djvu/137

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Clarence, et il commença, dès ce moment, à croire qu’il était possible que la nièce de mistriss Stanhope ne fût pas aussi affectée qu’il le pensait.

Quoique sa tante l’ait vantée avec outrance, se dit-il, il ne faut pas la punir des fautes de sa tante ; étudions son caractère, et je la jugerai.

Quelques visites interrompirent ces réflexions ; mais leur effet n’en fut pas moins prompt. Plus il trouva Bélinde franche et naïve, plus il l’aima, et plus il s’efforça de lui plaire. Il fut gai, aimable et spirituel ; mais il vit avec peine que miss Portman, enjouée avec tout le monde, n’était froide et réservée qu’avec lui.

Il revint le lendemain de meilleure heure, afin de trouver ces dames seules ; malheureusement lady Delacour faisait sa toilette, et il ne put entrer. Il demanda à son amie Mariette où était miss Portman.