Page:Edgeworth - Belinde T1 T2.djvu/291

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bien reçu, et j’espère que mistriss Delacour est actuellement mieux disposée en faveur de sa nièce. Tout dépendra de la conduite de lady Delacour avec sa fille : si elle continue de la négliger, je serai persuadé que j’ai jugé de son caractère trop avantageusement.

Bélinde fut charmée des sentimens généreux de Clarence, et de la franchise avec laquelle il lui parlait. Elle n’était pas fâchée d’entendre de sa bouche une explication claire de ses vues et de ses sentimens. Elle lui promit d’employer tous ses moyens pour faire réussir le projet de réconciliation entre son amie et sa famille, et l’assura qu’elle était absolument de son avis sur le compte de lady Delacour, qui, en général, était mal jugée.

Oui, repartit M. Hervey ; sa liaison avec mistriss Freke lui a fait plus de tort dans l’esprit du public qu’elle ne le méritait. En général, on juge du caractère