Page:Edgeworth - Belinde T1 T2.djvu/292

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

d’une femme par ses liaisons : si lady Delacour avait été assez heureuse pour trouver, dans sa jeunesse, une amie comme miss Portman, elle eût été bien différente. Elle m’en fit elle-même un jour la réflexion, et jamais elle ne me parut aussi aimable que dans ce moment.

M. Hervey prononça ces derniers mots de la manière la plus animée.

Lady Delacour entra.

Voilà de jolis oiseaux ! d’où viennent-ils ?

Ces oiseaux, dit Bélinde, sont venus pour consoler Mariette de la perte de son perroquet.

Mille remerciemens, chère Bélinde ; vous avez choisi le meilleur genre de consolation : les chardonnerets sont charmans.

Je n’ai pas le mérite du choix, repartit Bélinde ; mais je suis charmée que vous l’approuviez : c’est M. Hervey qui vient de les apporter.