Page:Edgeworth - Belinde T1 T2.djvu/329

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dans la foule, et le bruit me fatigue.

Hélène, avec une aimable douceur, assura qu’elle aimait mieux renoncer à tout plaisir que de faire mal à sa mère. La voiture s’arrêta. Lady Delacour, voyant en même temps entrer lady Anne, la pria de se charger d’Hélène pendant qu’elle irait se promener dans le parc. Au bout d’une demi-heure, elle les fit appeler. En revenant, elle demanda à Hélène si elle s’était fort amusée. Oh ! oui, maman.

Miss Portman, avez-vous causé avec lady Anne Percival ? demanda froidement lady Delacour.

Beaucoup, répondit Bélinde ; je suis sûre que vous l’aimeriez ; c’est une personne douce, ses manières sont si simples et si engageantes !

Vous a-t-elle demandé, Hélène, quand vous retourneriez au milieu de son heureuse famille ?

À Oakly-Parck ? Non, maman ; elle m’a félicitée d’être avec vous ; mais elle a