Page:Edgeworth - Belinde T1 T2.djvu/397

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plus de mes avis ; refusez qui vous voudrez, — allez où il vous conviendra. Choisissez vos amis, — vos admirateurs, et établissez-vous comme vous le desirez. Je n’ai plus rien à vous dire ; — je m’en lave les mains ; — je ne me mêlerai plus de conduire une jeune étourdie. — Votre sœur a joliment répondu à ma bonté ; elle quitte son mari, et en rejette tout le blâme sur moi ; — il en sera de même de vous. — Votre cousine Soddrell me refuse cent guinées, quoiqu’elle sache que son piano et sa harpe m’en ont coûté le double, et que, sans ces deux instrumens, elle n’aurait jamais épousé Soddrell. — Quant à mistriss Levi, elle ne m’écrit jamais, et ne pense plus à moi ; mais peu m’importe. Les papiers publics publient le mauvais état des affaires des Levi ; je m’attends bien qu’elle aura la hardiesse de revenir à moi dans sa détresse ; mais elle trouvera ma porte fermée.