Page:Edgeworth - Belinde T1 T2.djvu/398

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« Votre cousine Valleton s’est mariée comme une folle ; elle, son mari, et tous ses parens, sont en guerre ouverte : Valleton mourra bientôt, et lui laissera, pour tout bien, des affaires dans un état que Dieu seul connaît.

« Si elle m’eût consultée avant ce mariage, je viendrais à présent à son secours ; mais les passions aveuglent les jeunes gens, et leur font perdre toute idée de bon sens, de reconnaissance, et de véritable intérêt. C’est ce qui vous arrive, Bélinde ; ne comptez pas cependant sur Clarence Hervey : mais, adieu ; je vous abandonne à vous-même ; je ne veux plus me mêler des affaires de jeunes personnes qui méprisent mes conseils.

Sélina Stanhope. »

P. S. Si vous voulez retourner chez lady Delacour, et épouser sir Philip Baddely, je vous promets d’oublier le passé.