Page:Edgeworth - Belinde T1 T2.djvu/450

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toire que cette résolution ; c’est, dit-elle, de la suivre avec constance.

Lady Anne avait une haute opinion du mérite de M. Hervey ; mais, d’après le récit de Bélinde, et d’après plusieurs petites circonstances, qui étaient venues à la connaissance de M. Percival, elle ne put douter que Clarence ne fût engagé à Virginie de Saint-Pierre. Elle souhaita cependant de dissiper le peu de doutes qui restaient à miss Portman, et de la décider à rendre heureux un homme, qui non seulement méritait son estime et les sentimens les plus tendres, mais qui éprouvait pour elle la plus vive passion. Elle ne voulut pas porter plus loin ses efforts pour le moment, elle se contenta de dire à Bélinde :

Ma chère, je vous donne trois jours pour délibérer sur le bonheur ou sur le malheur de M. Vincent.

Le lendemain, elles arrivèrent en se promenant près d’une petite maison que