Page:Edgeworth - Belinde T3 T4.djvu/157

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Permettez-moi, lady Delacour, dit mylord, de vous présenter un jeune homme qui desire vivement de cultiver votre connaissance.

Lady Delacour le reçut avec la politesse qui la distinguait ; et sa partialité pour Clarence Hervey ne put l’empêcher d’être frappée des agrémens de sa figure. Il a, en vérité, l’air d’un héros de roman, pensa-t-elle, et Bélinde n’est pas tout-à-fait aussi philosophe que je le croyais. Mylady se ressouvint très-à-propos qu’elle avait des ordres à donner à Mariette, qui la forçaient absolument de laisser miss Portman seule avec M. Vincent ; Lord Delacour sortit aussi, donnant pour excuse, comme à l’ordinaire, qu’il avait des lettres à écrire.

Je devrais être enchantée de votre galanterie, M. Vincent, dit Bélinde, puisque c’est elle qui vous a fait venir de si loin pour me rappeler ma promesse au sujet d’Oakly-Parck ; mais, au contraire,