Page:Edgeworth - Belinde T3 T4.djvu/322

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— Eh bien, qu’avez-vous répondu ?

Voici ma réponse, dit Virginie, en montrant la lettre suivante :

« Je serai heureuse si toute ma vie peut être consacrée à faire votre bonheur, et à vous prouver ma reconnaissance. »

M. Hartley approuva Virginie, et lui exprima le desir de jouir de la satisfaction de M. Hervey.

Je voudrais le voir content, s’écria Virginie ; mais, hélas ! il est toujours mélancolique avec moi, toujours distrait ; une peine secrète semble oppresser son cœur ; et ce n’est que lorsqu’il me croit triste qu’il me dit qu’il m’aime.

Ces paroles fortifièrent les craintes de M. Hartley, et il résolut de s’assurer des sentimens de Clarence, avant de lui remettre la lettre de sa fille ; mais mistriss Ormond avait déjà instruit M. Hervey du contenu de ce billet. Cette réponse