Page:Edgeworth - Belinde T3 T4.djvu/373

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pour tout au monde ; et, sans l’écouter davantage, il l’entraîna en présence de son maître et de M. Percival.

Il est impossible de décrire la confusion de M. Vincent, et l’étonnement de M. Percival. L’explication du juif lui apprit en un instant la vérité ; et M. Vincent, incapable de prononcer un seul mot, exprima son désespoir par ses regards.

Il est inutile d’emprunter cet argent pour moi, dit M. Percival avec calme ; et, si cela était, nous en trouverions, sans doute, à un intérêt plus raisonnable que celui que cet homme propose.

L’intérêt ne me fait rien, s’écria monsieur Vincent ; je suis trop malheureux.

M. Percival, toujours conservant son sang froid, renvoya le juif, et, par un signe, ordonna à Juba de les laisser seuls.

— J’emprunterai l’argent dont j’ai besoin ; ne craignez point mes reproches,