Page:Edgeworth - Belinde T3 T4.djvu/384

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Vous m’avez reproché, mylady, lui dit-elle en riant, de manquer de curiosité ; vous m’avez complétement guérie de ce défaut : jamais femme ne fut plus curieuse de savoir ce qui cause votre secrète agitation.

— Un peu de patience, et vous saurez tout le mystère : dites-moi seulement si vous êtes brouillée avec l’amour à tout jamais.

— Je ne puis répondre pour l’avenir ; mais, à présent, il m’est tout-à-fait étranger.

— Vous avez un cœur ?

— Mais, je l’espère.

— Ainsi, vous ne pouvez exister sans amour.

Lady Boucher et mistriss Mangaretta Delacour arrivèrent pour dîner, ce qui interrompit la conversation.

À dîner, la douairière, voulant fixer l’attention de la compagnie, s’écria :

Enfin M. Hervey est marié !