Page:Edgeworth - Belinde T3 T4.djvu/385

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Marié ! répéta lady Delacour en regardant tour-à-tour lady Boucher et Bélinde ; en êtes-vous sûre ?

— Je le sais positivement ; il s’est marié hier chez sa tante lady Alméria, à Windsor, — avec miss Hartley. En vérité, c’est un mariage bien extraordinaire pour Clarence ! Cette fille a été sa maîtresse pendant quelques années ; je suis sûre que personne ne voudra la voir. Lady Alméria est désolée ; elle n’a pu obtenir de son frère l’évêque qu’il les unisse.

— Je croyais l’évêque à Spa.

Vous vous trompez, reprit la douairière ; je suis certaine que l’évêque a refusé de voir son neveu. Je plains ce pauvre Clarence d’avoir été entraîné dans une telle affaire ; c’est sans doute la fortune qui l’a engagé à passer par-dessus la réputation. M. Hartley menaçait d’emmener sa fille aux Indes.

Vous êtes mal informée, ma chère lady Boucher, dit lord Delacour ; Cla-