Page:Edgeworth - L Absent tome 1.djvu/146

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

et une Nuits ? Comme celui dont les yeux furent touchés par le derviche magicien, je vois à présent les richesses d’un nouveau monde. Oh ! qu’il est peu semblable, qu’il est supérieur à celui dans lequel j’ai vécu, à ce qu’on appelle le grand monde ! »

Lord Colambre alla chercher une fort belle édition des Mille et une Nuits, y chercha le conte dont parlait miss Nugent, et le montra à miss Broadhurst, qui, de son côté, cherchait dans un autre volume.

Lady Clonbrony, de sa partie, vit les jeunes gens ainsi occupés.

« Je conviens que je ne m’entends pas à ces choses-là comme vous, ma chère mistriss Broadhurst, » dit-elle à l’oreille de celle-ci, « mais regardez actuellement, les voilà dans leurs livres ! Que pouvez-vous, attendre de ces manières-là ? C’est