Page:Edgeworth - L Absent tome 1.djvu/162

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pâlit un moment, en voyant lord Colambre.

« Puisque cela se rencontre ainsi, milord, je ne serai point fâché, » lui dit-il, « que vous certifiez la signature de ce papier, ni même que vous soyiez témoin de toute ma conduite ; car je pense qu’il me sera facile de vous l’expliquer à votre satisfaction. »

« Je ne suis point ici, monsieur, » interrompit lord Colambre, pour écouter l’explication de votre conduite que je comprends parfaitement ; j’y suis pour certifier la signature de mon ami, M. Berryl, si vous jugez à propos de lui extorquer ce billet. »

« Je n’extorque rien, milord. M. Berryl, c’est un acte tout-à-fait volontaire de votre part, prenez-y garde ; signez ou ne signez pas, certifiez ou ne certifiez pas, tout comme vous voudrez, messieurs, » dit-il, en mettant ses mains