Page:Edgeworth - L Absent tome 1.djvu/17

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« Oui, tous les gens qui viennent d’Irlande auront une belle fortune à la mort de quelqu’un, » dit la duchesse ; « mais qu’ont-ils à-présent ? »

« Vingt mille livres sterling de rente, dit-on, » répondit mistriss Dareville.

« Dix mille, je crois : » dit lady Langdale ; « vous savez qu’en pareil cas il faut toujours en rabattre moitié. »

« Ont-ils dix mille livres sterling ? Cela se peut, » dit la duchesse ; « je ne sais rien de ce qui les concerne. Je n’ai point de connaissances parmi les Irlandais. Torcaster connaît un peu lady Clonbrony : elle s’est, je ne sais comment, emparée de lui ; mais je lui ai recommandé de ne pas me fourrer là-dedans. Très-positivement, je ne puis pour personne, encore moins pour une femme de cette espèce, étendre le cercle de mes connaissances. »

« C’est sévère de la part de votre