Page:Edgeworth - L Absent tome 1.djvu/177

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son rhumatisme, mais le rhumatisme et toutes les autres objections furent repoussées ; lady Clonbrony accepta. Les choses venaient précisément d’être ainsi, arrangées, à la satisfaction de lady Clonbrony, quand lord Colambre entra. Son air était beaucoup plus sérieux que de coutume. Il avait encore sous les yeux les tristes scènes dont il avait été témoin dans la famille de son ami.

— « Qu’avez-vous donc, Colambre ? »

Il raconta ce qui s’était passé ; il peignit la conduite barbare de Mordicai, la douleur de la mère et des sœurs de M. Berryl, et les angoisses de celui-ci. Des larmes coulèrent des yeux de miss Nugent. Lady Clonbrony dit que cela était choquant ; et elle écouta avec beaucoup d’attention toutes les particularités ; mais elle ne manqua jamais de reprendre son fils toutes les fois qu’il disait M. Berryl.