Page:Edgeworth - L Absent tome 1.djvu/37

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« Comment va, mon cher Mordicai ? » dit cet homme avec un accent des plus irlandais.

« Qui est-ce ? » demanda à voix basse lord Colambre à l’ouvrier qui examinait le curricle.

« Sir Térence O’Fay, monsieur, — Il faut des roues neuves. »

Sir Térence saisissant Mordicai, lui dit : « au nom de tous les saints du calendrier, bons ou mauvais, dites-moi quand vous comptes nous donner le plaisir de faire rouler le Suicide » ?

Mordicai y en faisant une grimace qu’il donnait pour un sourire, lui répondit : « le plutôt possible, sir Térence. »

Sir Térence, toujours sur le ton plaisant et enjôleur, le pressa de finir promptement cette voiture. « Allons, mon cher Mordicai, donnez-nous-la pour le jour de naissance, et venez