Page:Edgeworth - L Absent tome 1.djvu/38

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dîner avec nous, lundi, à l’hôtel d’Irlande. — Ce sera un fameux dîner ; ne voulez-vous pas en être ? »

Mordicai accepta l’invitation, et promit formellement que le Suicide serait prêt pour le jour de naissance. — Sir Térence lui serra la main sur cette promesse, et après avoir conté une bonne histoire, qui fit rire de bon cœur un des ouvriers, qui était Irlandais, il s’en alla. Mordicai attendit que le baronet fût assez éloigné pour ne pouvoir l’entendre, puis il dit :

« Vous qui riez si fort, écoutez bien ce que je vous dis, mon drôle ! prenez garde qu’on ne touche pas à cette voiture jusqu’à nouvel ordre. »

Un des commis de M. Mordicai, qui avait une longue plume derrière l’oreille, observa que M. Mordicai faisait fort bien de prendre cette précaution,