Page:Edgeworth - L Absent tome 1.djvu/42

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me ; « mais la question est de savoir s’il y a fortune suffisante au paiement de toutes les dettes, et si vous connaissez bien toutes ces dettes ? »

« Je les connais, vous dis-je ; il y a Green, il y a Blancham, il y a Gray, il y a Soho, » il en nomma plusieurs autres, « et, à ma connaissance, lord Clonbrony… »

« Arrêtez, monsieur, » dit lord Colambre, d’une voix qui fit tressaillir Mordicai et tous ceux qui étaient là, « je suis son fils. »

« Diable ! » dit Mordicai.

« Que Dieu le bénisse de la tête aux pieds, il est Irlandais, » s’écria Paddy, « et voilà pourquoi mon cœur s’est senti porté pour lui dès qu’il est entré, quoique je ne le connusse pas. »

« Comment donc, monsieur ! seriez-vous lord Colambre ? » dit Mordicai, se remettant un peu, mais n’ayant pas en-