Page:Edgeworth - L Absent tome 1.djvu/43

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core ses idées bien nettes. « Je vous demande pardon, mais j’ignorais que vous fussiez lord Colambre. Il me semble que vous m’avez dit que vous étiez un ami de M. Berryl. »

« Je ne vois point que ces deux choses soient incompatibles, » répliqua lord Colambre, en arrachant de la main du chef d’atelier étonné, le compte qu’il avait été si long-temps à produire.

« Permettez-moi, milord, » dit Mordicai, « je vous demande pardon ; peut-être pourrons-nous composer et accommoder cette affaire pour votre ami M. Berryl. Peut-être il sera possible de partager le différent par la moitié. »

Composer, et partager le différent par la moitié, étaient des phrases que Mordicai croyait être reçues et approuvées dans la manière irlandaise de traiter les affaires, et qui lui concilieraient ce jeune lord irlandais, en dissipant le courroux