Page:Edgeworth - L Absent tome 2.djvu/181

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

tous les étrangers de qualité que je conduis. Dieu bénisse votre Honneur ! on m’a dit que vous étiez Gallois ; mais que vous soyez du pays de Galles ou d’ailleurs, je suis sûr que vous êtes un homme comme il faut. »

Malgré la méchante redingote de notre héros, le malin postillon avait jugé, à sa façon de parler, qu’il était homme comme il faut. À force de tirer les chevaux par la tête, et de pousser à la roue, le postillon fit franchir à la voiture l’endroit qu’il dit être le plus difficile du mauvais pas ; mais comme le chemin n’était pas encore, suivant lui, ce qu’on peut appeler bon, il continua à marcher près de la voiture.

— « Il n’est mauvais qu’ici, et cela accidentellement, parce que le propriétaire n’y réside pas ; mais, en sa place, un sous-agent, un mauvais petit coquin, qui fait son profit des routes, et de tout.