Page:Edgeworth - L Absent tome 2.djvu/182

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Moi, Larry Brady, qui le dis à votre Honneur, je suis bien payé pour le savoir, car j’ai eu, avec mon père et mon frère, Pat Brady, le charron, une ferme sous lui ; mais il nous a ruinés, dépouillés ; et mon frère a été forcé de quitter le pays, et il travaille à présent chez un sellier de Londres. Il est banni ! et moi je suis réduit au métier que je fais. Forcé de conduire une voiture de louage, je suis encore victime de cet agent, — il est un fléau pour moi avec ces mauvais chemins qui brisent mes roues et tuent mes chevaux ; mais ce qui me fâche encore plus, c’est que cela fait honte au pays — Que Dieu confonde ce misérable ! »

— « Je connais votre frère ; il travaille chez M. Mordicai, dans Long-acre, à Londres. »

— « Vous le connaissez, monsieur ! ah ! que Dieu vous bénisse ! »