Page:Edgeworth - L Absent tome 2.djvu/191

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Pendant ces propos de Larry, il jetait les yeux de tous côtés, sur le triste aspect du pays.

— « C’est donc ici le domaine de lord Clonbrony ? »

— « Oui, tout ce que vous voyez, et plus loin que votre vue ne peut s’étendre. Milord Clonbrony a donné ordre, il y a long-temps, de faire ici des plantations de bois, et on a dépensé beaucoup d’argent pour cela. Mais qu’est-il arrivé, et qu’a fait ce sous-agent ? Il a laissé aller les bestiaux dans les plantations ; ils ont mangé le bourgeon et la jeune écorce, et tout a péri ; et il a fallu y renoncer. Il a pris tous les moyens possibles pour détériorer la terre ; elle est demeurée en friche, et on l’a criée au rabais. Puis Saint-Denis a écrit au vieux Nick, à Dublin, et celui-ci au propriétaire, à Londres, que personne