Aller au contenu

Page:Edgeworth - L Absent tome 2.djvu/192

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

n’en voulait, qu’il n’y avait point d’offre ; et elle lui a été adjugée au prix qu’il a voulu. — Oh ! leurs tours ! qu’est-ce qui les connaît, si je ne les connais pas ? »

En cet instant l’attention de lord Colambre se porta sur un homme qui courait à toutes jambes, à travers une tourbière près du chemin, et qui, rendu au bord du fossé, le franchit, et se trouva tout à coup sur le chemin. Il parut d’abord un peu déconcerté en voyant la voiture ; mais il regarda le postillon, qui lui fit un signe, et sourit en disant :

« Il n’y a pas de risque. »

« Puis-je vous demander, mon ami, » lui dit lord Colambre, « ce que vous portez sur votre épaule ? »

— « Ne déplaise à votre Honneur, ce n’est qu’un alambic de contrebande, que j’ai trouvé dans la tourbière, et que je