Page:Edgeworth - L Ennui.djvu/248

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mon premier goût pour les qualités de l’esprit ; c’est elle qui m’apprit qu’une femme pouvoit être une compagne aimable. Je comparai cette sémillante irlandaise, avec les poupées et les perroquets que j’avois fréquentés jusqu’alors ; et je soupçonnai que la conversation d’une femme aimable, pouvoit être un remède contre l’ennui. Mon nouveau penchant pour la réflexion, ne m’empêcha pas de dormir toute la matinée, et j’arrivai chez moi, sans avoir rien rêvé qui méritât d’être retenu.

Je trouvai à la porte de mon château, Ellinor qui filoit à son rouet. Je me remis à penser à mes affaires domestiques, et je me retrouvai dans la situation où j’avois été huit jours auparavant.