suite. Le capitaine Crawley, une manière d’ami à moi, se trouva présent quand cette déclaration m’échappa. C’étoit un de ces flatteurs intrépides qui ne rougissent jamais des éloges qu’ils prodiguent, qui vous louent de tout, et en toute circonstance : il m’offrit de m’épargner l’embarras dont il me voyoit accablé ; je ne me fis pas prier pour accepter son offre.
Eh bien, capitaine, lui répondis-je, voyez, et traitez avec tous ces gens-là.
Je n’avois aucune confiance dans ce délégué sur lequel je me déchargeois de tout le poids de mes affaires ; mais je me tranquillisai en me disant : dès que j’aurai un moment de loisir, rien ne me sera plus facile que de choisir un agent sur lequel je puisse entièrement me reposer.
Il y avoit déjà deux mortels mois