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Page:Edgeworth - L Ennui.djvu/440

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qu’à la fin. Je vous en demande bien pardon, (et me parlant à l’oreille). J’avois perdu la raison en pensant à ce que mon fils alloit souffrir, et que moi sa mère j’en serois la cause. Pardonnez-moi tout ce que j’ai dit dans l’accès de ma douleur, mon cher nourrisson, vous avez toujours été bon et tendre envers moi ; soyez toujours le même. Je n’en ouvrirai plus la bouche à qui que ce soit, ce secret mourra avec moi. Certainement quand j’ai eu la force de le porter jusqu’à ce jour, je l’aurai bien encore pour l’amour de vous ; comme je n’ai pas long-temps à vivre, la chose me deviendra facile. Mais voilà qu’on vous cherche. Descendez auprès de M. M’Léod dans le grand parloir et ne pensez plus qu’à la joie. Mon fils n’est pas du nombre des rebelles. Je vais rejoindre Christy à sa